Ou panta ecousin.
ce qu'il est alors
Heureux ceux qui ont le temps
heureux ceux qui s'ennuient
Je suis un néant éteint,
je suis,
je ne te suis plus,
et pourtant tu pars,
je m'éloigne
et meurt :
Tu es ce que je ne crois pas,
et pourtant,
tu
es,
une image se colle à ta peau,
c'est celle d'un homme,
sans visage.
et moi qui ne peut rien faire.
Il a la peur collée sur son front,
il aura
beau s'en détacher,
les gouttes resteront collées.
Il n'y a plus rien à faire,
faire est fait.
Nous avons donc ce point commun,
toi, moi et lui,
la commune idée...
la commune rurale...
je ne sais pas
trop,
...c'est comme une campagne
quand ils ont rasé
les près.
Vous me direz alors,
à l'ordre du jour,
du jour qui se lève,
que...
mais je ne vous croirai pas,
personne ne vous croirait.
Ils se sont alors en allé sur le chemin,
pensif,
pensif-je, pensifs-ils,
et voilà que ça
recommence,
tout est fini et pourtant pas de zéro,
pourtant...
toujours pourtant,
jamais pour pas assez.
Un rire lugubre et moi qui résonne,
le téléphone qui sonne.
Une larme à l'oeil, tranchant le visage,
mais rien n'est sage
Alors, vous me direz, atones,
que l'heure n'est qu'un bonbon qui boudronne.
Je n'y crois pas même si les yeux sont ouverts :
rien n'est vert.
L'arbre du haut de sa feuille,
choisit de me traiter de haut,
j'ai bon dos.
Et voilà, il ne suffit que d'une touche de bois
pour effriter la rime !
Ecrire, c'est facile,
pis ça va vite,
le stylo glisse entre mes mains.
et point.
Je saute, je cours,
et me voilà descendu d'une ligne !
Je ne crois que ce que je vois,
et pourtant, je ne vois rien :
c'est que je suis myope,
ou aveugle,
ou mort !
Et tout d'un coup, plus rien !
...je n'y crois pas.
M'amuse-je ?
encore un problème,
et pas des moindres.
Mais aurais-je menti ?
Me serais-je glissé dans la peau d'un autre,
ou aurais-je glissé un blasphème ?
Peu m'en coûte et point pour rien,
je ne sais ce que je fais, mais je fais.
Et quand bien même me trompe-je ou me contredise,
point de morale, qu'on se le dise !
Et pis y'a pas qu'ça dans la vie,
la poésie.
Moi, la poésie, comprends pas, mais pourquoi fais-je ça ?
Alors tiens :
- Rudolphe, qu'est-ce que tu fais ?
- Je ne te répondrai pas.
- Mais pourquoi ?
...Voulez-vous que nous continuions ?
Je le pourrais, peut-être, je ne sais pas ;
garder une histoire captivante et accrocher le lecteur.
Que voulez-vous ?
Mais alors n'y aurait-il que de la poésie dont vous
vouliez ?
Expliquez- moi alors,
expliquez à celui que vous voulez poète d'un instant ce qu'est
la poésie.
Je ne comprends pas.
Et y comprenez-vous ?
Y a-t-il un plaisir et où le trouver, si oui ?
Que ne préféreriez-vous un récit ?
Ou la réalité ?
Mais pourquoi fais-je alors ? Là est votre question...
Je ne sais pas...
et néanmoins je crache.
Je me suis endormi sur un poème,
et puis soudain je me suis retrouvé écrasé
sans pouvoir ajouter mot,
ni point sur le dernier i.
J'écris.
Voilà,
je puis vous dire pourquoi...
La poésie comme débitoire incompréhensible mais soulageant
pour celui qui écrit ;
en est-il de même du lecteur ?
peut-il lire ?
Mais en ce qui devrait suffire,
point n'est besoin de lyre
pour former des martyres,
tyres,
tyroliens d'une montagne sacrée,
escarpée,
qui grimpent aux cieux des monts pour n'y rien trouver
et ensuite redescendre
ne rapportant nulle cendre... rendre.
Je suis allé au bout.
Je vous donne et je vous donne tout,
m'en voilà réduit aux pires extrêmités.
Quelles extrêmités ?
Que ne sais-je...
Je la sais.
Je comprends ce que je dis ;
à vous de comprendre
ce que vous voulez y entendre...
Le vrai est plus proche de toi
(
à Leopold Sedar Senghor )
J'admire tes propos, et pourtant je les ai trahis.
Me voici pris au piège,
au piège
de ce monde plastique
où tout glisse...
Combien tu as raison ! et nous, si loin de toi...
Beaucoup t'admirent, mais ne t'écoutent pas.
...Et moi, engouffré
par ceux-ci,
happé, entraîné, dans les mailles
du filet de fer.
Et voici maintenant que celui-ci va vers toi et
les tiens,
il est venu...
Non !
Pourquoi, tandis que tu
t'approchais de la vérité,
nous obstinons-nous
à plonger dans l'absurdité ?
Tu as peint les choses
telles qu'elles sont, mais personne ne veut te croire.
y prêter
attention...
par peur ! peur de soi-même.
ô combien
j'aimerais que tu le redises,
et bien plus encore,
et que tout le monde t'écoute et comprenne,
humain de l'humain
!
Toi
qui ne m'entends pas et moi qui crie
(
à Axel )
(
à une autre personne )
Douze
fois, j'aurais pu hurler,
et
mille fois me cogner la tête,
mais
rien à faire pour t'oublier.
Tu
es venue, sans succube, mais à leur heure ;
je
ne t'en veux point
car
c'est moi-même mon propre auto-destructeur.
Je
voudrais te parler,
et
pourtant je ne le peux point.
Je
n'ose même te regarder,
considérant
mes yeux comme indignes et coupables.
Car
tu es de l'autre côté de la porte,
et
je n'ose pas l'ouvrir
ne
venant pas du même côté.
Je
te regarde dans ton miroir,
je
te trouve belle,
mais
je cache le mien,
par
honte, par peur,
car
je ne suis pas comme toi,
je
ne suis comme personne.
Et
pourtant, j'aimerais tant
me
retrouver face à toi
sans
yeux, sans queue, sans corps,
juste
un être qui sourit,
au
coeur qui bat drû,
au
cerveau qui devient fou et s'enflamme,
qui
se met à délirer, puis soudain se recalme,
d'allers
et retours continus à l'infini.
A
côté de toi un être qui te ressemble et te dissemble,
une
personne amie qui te parle.
Mais
je ne te mérites point...
Nous
sommes tous des électrons libres,
Mais
voilà soudain que j'ai glissé ;
je
t'ai vue, là, face à moi,
et
de là mon plus grand émoi.
J'ai
alors laissé parler ma main
qui
là encore se trouve sans frein
et
mon écrit se trouve sans guide
car
étant là où vraie pensée réside :
je
me suis alors mis à parler,
des
flots de paroles sans oser dire,
l'être
commence à délirer
car
c'est pour toi que brûle mon désir.
Cailloux,
bois, feuille, montagne,
lune
imbriquée dans la folie terrestre,
Fort,
poire, eau et pagne,
Lumière
contraire à un désastre ;
je
meurs , je vis et alors je dis,
espérant
ton pardon, je te demande,
complice
d'un temps de toutes les comédies,
le
droit d'admirer tes yeux amandes.
Jamais
ô jamais !
Mot
tu me terrorifie !
Laisse-moi
être fou de toi,
même
si la douleur de l'impossible me pétrifie.
Je
suis un petit animal roux,
et
quand bien même tu m'interroges,
je
ne pourrais te répondre que : "Quatorze...".
Joue le jeu !
Je suis ce que tu suis,
mais tu tue le loup
sur l'île.
Et il est ce que je haïs,
tandis qu'elle
est notre aile.
Nous sommes vos bêtes de somme
et je vous
somme d'arrêter là :
faites la somme : vous êtes
tu plus il,
mais il est à toi.
Ils sont le son des pronoms,
mais elles ne le sont pas.
Imbroglio subtile,
et douce pensées...
La Nature est là,
versatile,
laissant aux feuilles le doux soin de rêver.
La branche qui sort du tronc
vient murmurer de doux mots à l'oreille du pinson :
"Ami, laissez poser vos ailes
car là n'est point de ribambelle..."
Mais l'histoire s'en démèle,
pêle-mèle, l'on ramasse les mots à la pelle.
"De quoi faire pâmer les donzelles", dit-elle ;
mais elle interpelle seulement les gazelles
déjà bercées des mots au doux goût miel...
Sel, marin, cruelle ! Veule la vielle étourdie.
Jamais ici de caramel, mais seules des bagatelles,
partir.
Et voilà !
voilà soudain qu'il dit
: "Je suis là !",
et qu'elle répond : "Je
sais...".
Je n'sais plus trop, je suis perdu
et
je me retrouve...
J'ai le visage escarpé,
rouillé par
la jeunesse inexistante ;
je n'ose plus me voir.
Suis-je ce caméléon
aux 1000 visages,
ou bien un être déchu,
sans avenir
?
Le macaque pense,
les cernes tombent,
et il devient fou,
s'auto-détruisant vif.
Je suis la loque que vous croisez en chemin,
et
qui, plus vif que l'éclair, se fait haricot mexicain !
Je vous dit alors : "Alors..."
et vous
laisse une face blême,
ma pensée cadavérique,
qui ne demande qu'à résuciter.
Je suis un dort-vivant !
Je ne rentre pas à pas,
et me voilà cerré en mon jeu.
Je vous propose alors un goût du jour :
jour néfaste ou sans faste, c'est à vous de choisir.
Parlez ! Je vous écoute.
Je suis un sourd à l'oreille aïgue,
battue à flot par les morts.
Mais laissez-moi vivre !
Je vous donne ce goût, vous me donnez le dégoût ;
et il faudrait que je me taise,
et que je reste aphone,
impassible à ce téléphone !
Me prenez-vous pour fou ou pour un fou ?
Prenez-moi comme vous voulez, peu m'importe.
Je n'existe plus.
Je vous laisse choisir.
Je m'y mets, en route pour
l'aventure !
Lumière vieillâtre,
pour le castrat de la création.
et puis d'un coup, plus rien !
Pis deux secondes après, tout !
Une motive sans frein,
roulant à toute vitesse,
hors de ses rails,
prête à s'accoupler à une autre motive...
Un crissement, un néant.
Du noir, puis des couleurs de partout,
éclantes de lumière !
Lumière.
Lumière.
Lumière du phare...
Lumière, luminescence !
Naissance d'un rien
et génèse d'un fou qui ne sera pas fou.
Fou, flou, flou de ces choses
sans sens, encenses, qui n'ont pas peur du loup.
Mais le voilà qui vient, pu peur !
car personne ne le tient...
Histoire de dire
juste un rire,
de quoi écrire
pour vivre toute sa vie.
Un dernier soupir,
respires,
plus qu'un instant à vivre,
mourir !
Je te vois pâlir
d'écrire,
plutôt que de sentir
mon col de cachemire couvert de suie.
Et tu me suis courir ;
et tu me vis jaillir ;
et tu me... sans jamais tressaillir,
d'honnir.
Mets ton manteau de cire
éteint,
mais il est malheureux
de luire.
Une histoire de mots,
maux de tête,
tête de file,
file d'attente,
tente de toile,
toile à frire,
et bien d'autres encore, le liste serait longue...
Mais pourquoi donc,
comment se fait-il que parce-que,
de l'étant-donné en masse
et du c'est-à-dire à foison,
passe, dépasse et repasse ?
surpasse...
Loir à choir,
cher de sa peau,
et je ne mens pas, sans mentir !
Et le souffle glisse sur le coton ;
tombe, caresse et rebondit...
doux d'un blanc sans ton,
moelleux plus que la fraîcheur d'un lit.
Je cours dans les murs, me cogne et rebondit,
et ris.
Je chante.
Ce couloir sans fin...
où l'on saute
avec plaisir,
les bras attachés
et la tête bosselée.
Le manteau de toile de cire galvé
me
colle à la peau ;
et pourtant, je suis libre.
Je crie, chante et entonne
des mélodies
fredonnées dans ma tête,
au son des coups de ma tête
sur les murs.
Fissure.
Je soudain deviens aveugle,
puis sourd,
puis cours,
toujours...
les yeux rivés sur
moi-même,
défoncé par le plafond
et ivre
de mousse,
de cette douce mousse recouvrant ces murs tout mousselés...
Perdis mi la vortojn,
homoj,
lumoj,
verecaj lumoj de roza papero...
Ero da peco,
peco da aro,
mi estas arego !
Kaj mi vivas,
spirante...
la akvan blovon :
vivo estas akvo...
Brulas,
Rugxas,
Brilas,
la dek du etaj sunetoj.
La arboj
mangxas
lumojn.
Lumojn
mangxas
la homoj ;
kaj tiel plu
mi daùrigu...
L'inquiétude est mère de toute
insouciance,
sans science.
Et nous voilà perdus,
dans une impasse,
âbime sans fond
qui fond sous l'effet de la chaleur...
humaine.
Je ne pense pas, mais je laisse
accroché à 5 bouts de caoutchouc,
transparent,
d'une couleur bleu-verdorée,
d'un rouge mordu.
Il n'y en a plus.
Il a plu toute la matinée
et au réveil, seules les gouttes de soleil
sont restées...
vivantes,
dans l'antre
de mon jardin des mélancolies.
Le sage peut vivre dans les arbres,
mais les arbres ne peuvent pas vivre dans le sage.
J'ai un brin d'herbe coincé au fond de ma gorge,
mais ce n'est pas un arbre.
Je suis un briseur de proxémie,
bien qu'étant son plus fidèle adepte,
à l'extrême,
jusqu'à en trembler de peur...
Je suis le cadavre de vos pensées.
Je vous offre ces quelques poèmes,
si vous n'en voulez point,
libre à vous d'en faire ce que vous voulez.
Appelez cela "poèmes" ou comme vous voudrez,
peu m'importe.
Que ceux qui veulent n'y voir, écoute!, rien,
qu'il en soit ainsi, s'il leur satisfait de prendre les choses telles qu'elles
sont ;
d'autres voudront chercher, pense!, un sens...
(Y en-a-t-il ? Que ne sais-je...),
d'autres n'en voudront point,
fin.
I take one more,
one more,
one more,
one other more ;
¡ pero no sé, si hé olvidado
!
¡ Borracho !
Niño de las pampas,
¿ adónde vas ?
¡ Borracho !
Si yo soy el guardían
del infierno,
cerra tus ojos...
¡ Borracho !
No hé olvidado, ¡
nada hé bibido !
...pero yo cayo.
¡ Borracho !
Si la luz es tua voz...
¡ Borracho !
Pero siguo
llorando
de dolor...
Sommeil et badaboum !
Marqué par le boom
de mes pensées,
...froissées.
Et je ris de pleurs,
des larmes qui n'en sont pas,
des larmes de leurre ;
le souvenir qui est là...
Incohérence, mais imprudence !
Boule de bowling !
Peur masquée par l'honneur,
les fous swinguent.
Et voilà, chevelu,
crêpu de la tempête, sans tête,
Malheureux, tu est têtu,
mais le rire n'est pas de la fête.
Alors écoute, fais attention,
fais ce que tu veux mais fais attention.
Crois ! continue de croire, c'est ta force ;
Seulement ouvre un peu les yeux et prends tes gardes
La vie n'es qu'une lugubre mansarde, etc...
( à Bénède A. )
Peur, frayeurs,
de lumière, zébrées...
Egarées les brebis du fou de Marasousthan,
Baignées de sang,
égorgées par la lumière.
Cris, bruits, de la ville est d'ailleurs,
mon
esprit et ailleurs.
Le sucre d'orge de lila,
bruné par le
soleil et doré par la foudre,
dissoudre,
est au coeur
de chaque villa ;
je suis la...
Arbre à fleur, détergent,
qui
décolle et décoiffe
comme un balai retroussé,
à l'envers...jusqu'à pu soif,
agent de nos vies, tu
sais
la vaineté des choses et l'inexistence de l'argent.
Art sans gens.
La 26e chanson
de la Tortue du mohican
Et s'en reviendra-t-elle
cette pauvre immortelle,
qui sans bouger d'un ton
revint à sa maison ?
Mais maint'nant que fait-elle ?
Est-elle dans les bas-fonds,
ou est-elle en dentelle,
ou morte en sa maison ?
Mais cette pauvre tortue
qui arpent les trottoirs
s'retrouv'ra t'elle dans la rue,
ou bien folle reine d'un soir ?
Et je plaide pour sa vie ! |
} |
REFRAIN |
J'étais seul dans le soir,
seul dans la mauvaise saison ;
ainsi planait le square
sans penser à ses visons :
Mais v'là t'y pas que j'vois la belle,
encamoufflée comme un bison,
qui m'dit : "Nous sommes des demoiselles,
toi et moi, sans aucune raison."
REFRAIN
Puis l'on part danser,
devenus danseur du noir,
j'l'entends m'écouter rêver,
elle m'regarde voir ses histoires...
Morts dans un salon,
retrouvés nez à nez,
avec une balle, tous les deux
n'comprit pas c'qu'y s'était passé !
REFRAIN
Et quand bien même dans ces histoires
planerait l'ombre d'un mensonge,
étant donné qu'c'était le soir,
je parierais qu'c'était un songe.
REFRAIN
La fleur de fruit
dance sur l'arbre à caméléons
Danse, dance,
laisse parler tes sens,
dans ce bois
rance...
J'ai plus à dire que vingt-quatre,
mais je n'ai pas perdu le nord,
je sors...
L'or du sort dort en son fort
mort...
Pourri par les yeux, gâté par son
image,
en lambeaux, collés, reconstruits, éparpillés
sur une page
d'histoire, de vide, de rien.
Chacun est en son bien
et le poison pénètre dans ma tête (fête) ;
il est violent,
je le sens me terrasser,
restant nonobstant tel quel, moi.
Wouaf, wouaf !
J'aboie, je crie et je mords.
Je ne dis rien,
poème philosophique.
Bercé des faits et gestes
d'anciens sages trop méconnus
ou mal connus.
Plus rien à dire,
les choses sont ainsi.
Je ne sais pas si je pense,
j'écris.
Je ne veux plus écrire,
je veux agir !
Et pourtant je ne pourrais...
Car incapable je être.
Que d'la gueule !
C'est bien vrai...
Malheureusementicule...
Et je me pose,
et je me demande ;
Et je m'en vais,
et je m'en amende.
Laissé pour compte
d'une ville sans vie,
une vivifiante vipère,
je survis.
Vivote en ce repère
d'hommes malfamés,
l'être de mystère
à la liberté entamée.
Suis humain je,
et fort dire le moi ;
même si la carcelle
de ses goûts m'assomoie...
Mes jambes iront tout droit
toujours
mes mains voudront bouger ;
et quand bien même de tous mes sens et membres serais-je privé,
par l'esprit, encore libre je serai.
Je suis libre !
Vous êtes libres !
des libres en puissance.
si vous le voulez...
La fleur grandit, croît et pousse,
et touche le plafond...
Les chenilles, dit-on,
deviennent papillons
en se faisant cocons.
La chenille Léon
considère que les cocons
sont tous sans exception
de fins et fameux cons
(pardonnez-moi l'expression).
"Non de non !
que chenille je reste pour de bon,
ou que je sois fait de suite papillon,
mais surtout pas cocon",
se dit notre Léon.
A contre-don,
en toute invitation,
notre susdit Léon
devint tout d'même cocon.
Mais il résista bon,
persistant à croire dur comme béton
que chenille il est resté en son cocon.
Si bien qu'en fin de session,
il ne s'aperçut pas qu'il était devenu papillon
et s'étonna de voir des antennes sur son front.
N'ayant point suivi la formation,
il eut grand mal à faire usage de son nouveau vison.
Ne pouvant plus avoir des chenilles pour compagnons,
il ne se sentait néanmoins guère papillon.
Lui-même, il dût faire sa leçon
pour une difficile intégration...
A votre avis, selon votre raison,
était-il triste ce papillon
de ne point avoir de compagnons ?
ou bien fut-il heureux, malgrè ses déceptions,
d'avoir été fidèle à toutes ses opinions,
libre de n'avoir point suivi les autres comme des moutons ?
Grave dilemne, dira-t-on...
Mais la prouesse alors,
consiste-t-elle à dire des choses,
peut importe lesquelles,
d'une belle façon ?
(Qu'est-ce que le beau...)
ou bien s'agit-il de narrer,
d'une quelque façon,
une histoire intéressante,
pourvu qu'il y ait un sens ?
Quelle leçon !
Ou encore, le tout
serait de combiner les deux,
pour en tirer quelque mérite,
voire un certain prestige...?
Veut-on du sens ? Veut-on du son ?
Que ne sais-je,
de toute façon...
que ne sont
que ces sens à sons...
De façon antiphrasique,
je répondrai :
je n'ai pas de question.
Pléonasmatistiquement vôstre...
Nirvanesque
Ataraxia...
esprit de l'homme '
Humain humant le humus
fume le narguilé,
stérile lait.
un repos de chaque sans accessoire ni aucun,
libre de toutes contraintes,
et plus forte volonté de l'âme.
Se pâme !
douce et reposante danse imperceptible,
allongés sur une musique,
baignés par le doux son des coussins
chacun chasse l'obélisque cachée en son sein...
doux mots de rien et Durs riens de tout ;
l'humain jeûn est soûl
sous l'effet de son bien
je ne prends rien, j'écoute...
Fontaine de jouvence, ta pierre reste ridée...
Quand vient ta délivrance, tout le monde est dupé !
Je suis le fous des airs qui s'aggrippe à vos
bras,
dans vos nouveaux déserts, je reste le seul rat...
Le regard de travers, vous médisez tout bas
ma sage folie quérrière que vous ne souffrez pas.
Ah, amis, écoutez l'être des nues des
monts,
lui qui laisse égouter les pierres que nous semons,
Il est loin le temps où, chacun libre sculpteur,
ne qualifiat de fous les êtres bâtisseurs.
Maintenant nous mangeons des blocs entiers de pierre
que nous ingurgitons sans y voir à travers :
peut importe qu'il soit rance ou qu'il soit erroné,
toute chose du passé vous semble de bon sens...
Mais il n'est point ainsi, vous qui vous croyez libres
:
ajoutons plus de "si" et voyons chaque fibre,
alors chacun saura quels sont tous les écueils
et tout le monde verra que le monde n'est que feuilles...
Sur les monts de glace,
il est r'venu en pic,
seul sur la banquise
à travers ses palaces...
Il était bien parti
pour y passer sa vie ;
mais v'la t'y pas qu'un beau soir
lui passe cette idée noire :
Avec son nez givré
et rougi de toute part,
l'v'là qui s'met à pleurer,
seul bruit dans le froid.
Par ces tristes paysages
d'une gaité candide,
nul être ne reste sage,
ni fou ni même stupide...
Je suis de marbre,
debout sur l'iceberg ;
ces étendues, déserts
de blanc sable cristallin...
Je regarde au loin
La nuit
Deux arbres
Une plaine
Les branches
Un peu de sable
Quelques herbes folles
Epée morte
Bise violente
Point blanc
Cris de chouettes
Troncs
Eau de terre
Déraciné
Larme de bois
Flot de vide
Jeu lugubre
Chute
Pierre humide
Glissante
Pointe
Sous la mousse
Rose noire
L'éther sommeille.
L'oiseau de neige
sur le feu de la glace
est pris dans ses foudres...
Dans ce cortège
délicieux palace,
je dissoudre.
Dans ce jeu de miroir
où tout loup est blanc,
où tout l'hiver noir,
Je meure ;
sur ma chaise de trône,
ne valant cinq courrones,
je suis le grand faune
qui jamais ne ronronne...
Association de mots qui vont ensemble,
qui sonnent,
et que l'on assemble
juste pour le son.
Folle leçon de poésie
incohérente
et vibre dans les oreilles, dansons !
Il n'a vu que ses yeux...
Que je vole,
ce n'est pas possible.
Cette branche, que l'on ne défigure,
Cette branche qui est au froid,
Cette branche tiède, frêle.
Cette branche unique ressort de ma vie,
Cette branche contraire à la poésie.
Cette branche sur laquelle j'ai pleuré et ai vécu ;
Cette branche folle.
Cette branche qui respire le grand air,
Sept branches accorchées à un arbre,
Cette branche loin au bord de la mer.
Cette branche, je vous raconterais des histoires...
Cette branche d'or glacé
Cette branche lumineuse
Cette branche dans vos yeux
Cette branche aux mains agiles.
Cette branche qui traversa les bois,
Cette branche qui maints fois,
Cette branche, c'est fini.
Cette branche pareille aux autres,
Cette branche, tunnel !
Cette branche inexistante,
Je l'ai, cassé, cette branche.
La folie accrochée à ma porte
Et je te dis...
l'heure du soir qui ne viendra pas,
ce moment insoutenable
mais néanmoins fatidique que le destin
semble vouloir annul... !
Alors de dire trois
Alors de dire quatre
mais jamais le train ne passe plusieurs fois devant la même porte ;
Jamás !
Et il pensa que je courais eûsses étant.
Vous me foutâtes bien de ma gueule !
La poignée coulait, tandis que l'oeil pleurait
Un caméléon aux mille yeux sortit de la tête
Tirant sa langue en avant
Tel un artilleur.
Il s'en coûtât que du tissu ne fût !
Cousue,
La main restait pendue au mur, insignifiante.
Les yeux déperis et le couvercle en-dessous,
Toue est fou !
Il ne reste plus rien...
Une goutte de sueur de montagne
coule
le long de ses lèvres ;
j'ai perdu le nord.
Ma voix n'est plus qu'un point sommet étouffé
où quatre j'ai vu,
où quatre on meurt,
mais je suis là.
Orbre de coton
Dans chaque vie est un point de fumée et une pointe de cristal
Oubliées
à chaque jour...
L'oeil à trois feuilles
a sa raison d'être,
de vivre, penser et des mets.
L'heure est là !
Courons dans la steppe
l'infini des demeures ?
Humain joie même de lèpre ;
Quelqu'un aurait-il une fleur ?
S'échappent.
Démélé des quinze vallées
à la porte de secours,
l'on court.
Curbicubisme de la coucourde
de Lourdes
Eclatée comme une pastèque
métèque
Que l'on accroche à sa porte,
à son oreille ou à son col de chemise...
Sous l'emprise d'une bise violente
de folie,
Lis la pasilalie sans sourire aucun
à l'ouïe des mots
abrupts,
à ces balbutiements
sans entrechocs d'occlusives
ou si ;
dis !
Et que chaque chose, et que chaque son...
Transition
d'une vie à une autre
d'une porte à une autre
d'un haricot blanc à un autre haricot
Frigorifié par la chaleur
compréssée entre deux buldozers,
pas de moeurs
pas de "meurt".
La pensée court comme un spagetti
d'ADN
coulant le long d'un cou
Courrant sur la chaussée galvée
non-gouderonnée,
l'asphalte
Bitume de mort ¡
Marie, chaussée à son pied,
change de chausse comme de chapeau...
Je m'en remets à trois p'tits points i i i
Le temps d'une vie
Le temps d'un souffle,
avec les yeux qui s'éparpillent,
l'esprit vague-à-l'âme...
Dans le désert des pensées,
j'ai laissé une partie de moi crever,
crevé.
Ce soir, je n'irai point au bal,
je serai folle, ou bien
mort sur mon pied d'estale...
mais moi je serai
avec la liberté dans les poumons
et le bien-être à ma peau
d'appeau
à tuile, à flute et à vent !
Pan !
Un coup dans l'eau
et une mitraillette morte au fond de la rivière :
le fou libéré,
une rose de paix entre les dents.
Je me suis noyé
dans une bulle
de pensée ramollie
mélée à du chocolat chaud...
Et soudain, holà !, me voila
déferlant la dévalante
valée voilée !
Voile noir, voile de mystère ;
Voile vert, voile de l'histoire...
L'histoire d'un homme penché sur la colline
de sa vie
de son passé
vécu,
quelques milliers de journées...
Un jour, il est né.
Et moi aussi, alors, je pourrai vous dire,
je vous dirai
combien j'ai été
et combien je n'ai pas été,
combien d'été passés à labourer
le champ de mes blessures personnelles ;
chacun ;
à sarcler, bêcher, retourenr et râtisser,
pour enfin : pousser !
Une chose
Un cri dans le noir qui n'existe pas...
Aujourd'hui, quelque chose de spécial
mais quoi ?
Atmosphère lourde...
Un gris de poix
Je me trouve au milieu et je ne trouve pas,
je ne comprends pas.
Une sale ambience
Une drôle d'ambience
l'effet "début de siècle"...
Et pourtant, tout semble normal à leurs yeux
je suis au milieu des humains.
Tout est trop normal, d'un normalité trop lisse,
banalité ambiente
je suis au milieu des moutons.
Je suis au milieu des morts.
Des morts-vivants inconscients de tout et de rien...
Un gris omniprésent,
l'oppressance de cette brume malsaine.
Et juste un vrombissement,
un bruit sourd, constant, anodin...
Tout à l'heure c'était les muettes
qui s'époumonaient
que personne ne semblait entendre
qui s'étaient peut-être perdues
ou qui me suivaient, ou d'autres,
ou était-ce un auspice
bon ou mauvais,
que ne sais-je ?
Au milieu de ce chaos calme
je
et les humains
tour à tour laissant le silence planer
ou entamant des conversations creuses
par peur ?
pour combler ?
leurs vies, inintéressantes sont-elles ?
ou bien s'agit-il d'une méchanceté de ma part ?
(misanthrope-je, ou pas ?)
Des invectives, d'une banalité
et ils semblent s'en complaire
Je pense au présent, au futur,
mais pas au passé !
que au passé des autres...
Je suis bien, je me sens ;
malgrès ma présence au milieu de ce troupeau
malsain par sa routine.
Je regarde er observe ;
je vis.
Dans cette torpeur muette,
et soudain la lumière semble revenir.
Etait-ce un miracle,
ou simplement la nature qui suit son cours ?
Et tout le monde de s'étonner
avec retard
"C'est dingue !" disent-ils tous
l'un après l'autre.
Un petit rien de la nature
qui fait une merveille aux yeux des humains
de ces humains aux vies sans vie
casés,
heureux de l'être,
plus rien ne se passe maintenant...
Ils ont dû vivre de grands moments ;
mais maintenant, la moindre chose
devient grand évènement
Pourvu qu'ils soient heureux...
Et tout le monde criait sur l'an 2000
en s'attendant à de grands changements ;
néanmoins, l'heure fatidique est passée
anodine comme un suppositoire ;
Néanmoins, certains avaient émis l'hypothèse
que nous étions tous morts sans nous en rendre compte
mais que nous continuions notre cours
sans le savoir...
Bienvenue au royaume des morts inconscients...
Mais bienvenue surtout dans le royaume de l'absurde !
Blues d'un soir
et mélancolie d'un moment,
cri de désespoir,
retour d'apaisement...
Je suis parti blessé
tel la colombe en guerre
qui courre dans le tamis
se cache dans les fourrés :
on la retrouve une nuit
blottie contre son coeur,
qui pleure de son malheur
dans un silence étrangle
quelques larmes muettes
cachées derrière son oeil.
Et j'attends la fin d'un
soir qui n'en finit pas,
auprès d'une cheminée
que j'imagine sans cesse...
Mais le feu est éteint
et le mur reste là ;
je ne verrai pas Paris ce soir.
Ma vie
Pueri in hortu cacaverunt
Là où pensée passe,
dans cet être caché de nous-même
que l'on se cache à soi-même,
ce "moi" que l'on rejette...
et pis cette vie,
ces choses naturelles
que l'on rencontre chaque jour,
qui ne nous étonnent plus
ou dont on a honte,
d'être normal, de suivre la nature,
de la vie dans tout son cours :
On se montre mutilé !
J'ai ça et ça en moi,
je ne le nie pas ;
je suis moi-même, j'existe, entièrement.
Qui ment ?
Etre tel qu'on est :
ne pas montrer pour montrer,
mais ne pas non plus cacher pour cacher.
Humain de la terre, de tes steppes d'humus...
Cri de la bête dans son oeuvre
Et elle revient
et ceci et cela
et encore ce terme,
ces phrases incompréhensibles
lachées sans maître sans laisse
dans la brousse impénétrable...
"Mais je ne comprends pas...
- Je n'aime pas trop.
- Je déteste carrément !
Pourquoi ces redondances et thèmes récurrants
?
Pourquoi ?
Le style n'est pas clair,
bizarre,
est-ce d'un fou ?
Sans ordres, des sentences égoïstes, dis-je !
Cette sibylle a-t-elle une qualité ?
Décousu cryté et autres..."
Je vous offre ces mots en pâture.
Je suis ce que je suis, j'écris ce que j'écris,
je ne peux chasser à jamais mes obsessions.
Dans ces maximes en liberté, trouvez-y
tout ce que vous y voudrez trouver,
et ce que vous y voudrez pas.
Vous êtes aussi libres que ces vers
pour en faire ce que vous voulez...
ou ne rien en faire.
Ma voix cassée ?
J'ai trouvé la poésie.
Comme lieu de liberté (toujours et encore)
où je peux me permettre ce que
dans la vie courante
je n'oserais tout le temps abuser.
Recomposez le fil...
laissez tomber si ça vous énerve.
Enfin des images décalées
que je puis autoriser à mon esprit biscornu !
Me répète-je ?
Que ne puis-je...
Répétez-vous ! je ne serai plus seul...
Je glisse sur le toboggan des mélancolie
qui me laisse pantois,
qui me laisse sur le toit...
J'ai trois yeux
dont un rouge et un bleu
qui me disent,
et m'avertissent !
s'il fait jour ou s'il fait nuit.
Je pense que la flaque est ronde
et que le monde est rond
et que les gens s'engueulent pour des riens.
Petite étincelle
qui met le feu aux foudres,
foudroyantes poudres...
Perlimp' me laisse en son labo
et me voilà libre de toutes les fantaisies ;
et alors qu'on me laisse carte blanche,
c'est la que je décide de laisser tomber la hache |
Sur la pellicule hantée de vos mémoires,
je dresserai ma tombe,
hôtel aérien où tout être de bonne volonté
y fait passage,
en sage.
Jumelé à la terre,
libre de tout air,
sous la sphère des jours,
je mourre.
Murtrombe en cascade
de la vitesse de vos âmes,
juste une rasade
pour que le feu s'enflamme !
Et me voilà nu
dans les prairies de macadam,
flagellant mon dos de dame
à l'instar des oiseaux de rues.
"Je vais bien ! Tout va bien !
Rien à fout' d'être un humain !
Faudrait qu'j'me prenne par la main,
plutôt qu'd'me punir pour rien..."
(à Seriusz) La, la, la, la,la...
Aux 12 lieux de courage
Le cri du sumo se fait entendre,
et retentit sa dernière plainte dans l'heure.
Un coup de plumeau vient pourfendre
le ralenti de ses maints bonnes moeurs.
Un être de sang, mais pas de soie,
vient s'accrocher aux barreaux de l'ennui...
Il reste sans parler aux oies,
bien qu'accroché à sa mare de nuit.
Et l'accordéon aux couleurs se met,
alors,
à jouer un air gai et entraînant ;
Tandis que le néon du sort se meut :
la mort...
déjouant l'aguêt sur son traineau d'argent !
Stylite,
sur ma colonne de pierre,
je vois la mer.
Debout, droit, et inflexible aux intempéries,
je ne fais qu'un avec le minéral.
C'est le vide dans ma tête ;
je contemple
les yeux fermés,
le corps vidé.
En ma colonne de pierre,
je vois la terre.
Nu,
seul avec moi-même
et indépendant de tout,
je me fossilise.
Je résiste aux siècles,
les jours resté ici,
immuable.
Je sais
sans le savoir.
Je suis une colonne grecque, cette colonne de pierre
d'où l'on voit passer les souffles de l'air ;
mais un jour je redescendrai...
Fin
...d'un point sur l'encre continuelle,
j'ai pleuré.
Perpétuel bruit successif
qui revient
dans mes nuages de pensées,
sur mon phare, quatre n'est plus
que la mer.
Eau stagnante, par sa torpeur emportée,
je vous dirai...
Là, c'est un point.
Là, c'est une chose,
de petites choses, de petites expériences...
Là, c'est ma main.
Là, c'est des mots qui courrent.
Las, c'est la fin,
et aujourd'hui je m...
Dans les ténèbres de soi
C'au moment où t'as les tripes
que l'heure se met à conner
et que là, mon réveil de pleurer.
J'ai laissé les flots de lune me submerger,
En chacun demeure et sommeile un verger.
Viens aux genous de ma blonde,
le matin ne va, à jamais, te venger...
Sur les soupes de gloire, ayant été cloué,
il est parti dormir à l'aube de sa mort ;
à l'approche du noir, toujours stigmatisé
tel le grand matamore, il souffle sans souffrir,
un air de trois fois rien qui me laisse un doux
bleu de tes baisers d'or, dont je me souviendrai...
Qu'hormis l'air aérien je ne veux pour un sou
céder à lui, à tort : ça je le regretterais...
Et l'heure du sourd n'ést plus à rien
car maintenant je crie sur ton toit de misère
tiraillé par l'esprit !
mais la joie revient...
Je suis un tirailleur desespéré
(poème arabe d'Henrri De Sabates au stade 1)
Auto-caricature littéraire
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Je me répète.
Caricature littéraire d'Antoine Desbouys
Faisons table rase de Dada !
Oublions le passé & posons de nouvelles bases.
Plus de dadaïstes, plus de surréalistes, plus
de néo-dadaïstes,
assez de toutes ces infantilités,
plus rien, plus rien, rien, rien, rien.
Ne nous contredisons pas !
La vie de tous les jours : pas DADA !
Les fleurs : pas DADA !
La guerre, la paix : pas DADA !
La presse, la liberté, l'égalité : pas DADA !
Le sourire des gens : pas DADA !
Moi : pas DADA !
Haro sur le baudet
et vive le Dadaïsme anti-Dada !