[Premier carnet]
Tout est criticable, même l'incriticable.
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Tout a un sens, même l'insignifiance.
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Nous ne savons pas vivre dans le présent.
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La seule banalité que peut avoir un humain, c'est celle d'être humain.
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La propreté est une notion qui varie selon les cultures et les civilisations.
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Il n'existe peut-être pas de vérité absolue.
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Pour faire de la philosophie, il faut regarder le monde avec des yeux d'enfant.
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On ne peut pas atteindre l'impossible car du moment où l'impossible est possible, il n'est plus impossible.
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On rit des fois pour ne pas pleurer.
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Il y a deux hypothèses : soit tout n'est que hasard, soit tout n'est que destin.
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On est ce qu'on est, il faut s'accepter ainsi.
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Agis selon ta propre volonté !
( Tu n'est donc pas obligé d'obéir à cette phrase )
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Deux solutions pour la survie humaine : soit chacun ne pense qu'à soi et assure sa propre survie, soit chacun pense à tout le monde et assure la survie des autres, il n'a donc même pas besoin d'assurer sa survie puisque ce sont les autres qui s'en chargent.
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Il ne peut y avoir un dialogue qu'avec deux éléments.
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On recherche souvent un sens là où il n'y en a pas.
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Si tu te sens ridicule, applaudis-toi ; cela voudra dire que tu auras au moins un mérite.
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Il n'y a pas de solution au problème humain.
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Je pense trop.
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On passe trop de temps à penser, pas suffisamment à vivre.
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Pourquoi nous posons-nous tant de questions?
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Et si on nous avait menti depuis le début ?
( Vision paranoïaque de l'Histoire )
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On ne peut pas interdire : soit l'on autorise tout, soit il faut tout interdire.
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Pour qu'une opinion soit philosophique, il faut qu'elle paraisse paradoxale, contraire à l'opinion publique.
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La seule chose qui nous pousse à vivre, c'est le fait que l'on ne connaisse pas tout.
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Et si tout n'était qu'un grand théâtre organisé pour moi sans que je n'en sache rien ?
( Vision paranoïaque et égocentrique du Monde )
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L'on paye déjà pour survivre, et en plus doit-on payer pour mourir !
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Ne pouvons-nous donc rien faire sans argent ?
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Si vous essayer de mourir, l'on fera tout pour vous ramener à la vie...afin de vous faire payer plus longtemps.
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La vie n'a qu'un seul destin : la mort.
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Qu'attendons-nous ? La fin du monde.
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Il n'y a peut-être pas de vérité absolue...
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Deux arguments contraires peuvent être cependant tous les deux vrais et justifiés. A nous de nous placer dans l'une ou l'autre de ces vérités. (Ainsi, il se peut que je me contredise dans mes propos, même si, des deux côtés, ce que je dirai pourra paraître vrai. )
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Il faut savoir que notre modernité ne paraîtra peut-être pas moderne aux yeux d'un peuple que nous considérons comme moins civilisé que nous : la modernité est une conception qui varie peut-être selon les cultures et les civilisations.
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Sommes-nous conçus pour tout savoir ?
Peut-être que non...alors pourquoi persistons-nous?
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Nous ne connaîtrons jamais l'inconnaissable [sic].
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De l'inconnu, nous ne connaissons que le mot.
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Les frontières de notre connaissance peuvent-elles s'étendre jusqu'à l'infini?
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Mon seul voeu est de pouvoir réaliser tous mes voeux.
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Un évènement en déclenche d'autres : c'est ça une vie. Plusieurs évènements pris à part et n'ayant aucune répercussion sur les autres : ça, c'est plusieurs vies.
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Nous croyons des fois être totalement d'accord avec quelqu'un, mais nous aurons toujours un point de vue différent des autres.
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Tout est imprévisible ; pourquoi essayons-nous de prévoir ?
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Nous ne connaissons pas notre propre odeur ; ainsi, nous ne pouvons pas savoir si nous sentons bon, ou si nous puons. C'est pourquoi, dans le doute, les humains s'imprègnent de parfums, sentant objectivement bon (généralement de fleurs) afin d'etre sûr que leur odeur n'incommode pas leur entourage. De cette façon, les humains ne s'incommodent pas les uns les autres, vu que tous sentent la fleur. Nous avons honte de notre odeur, c'est pourquoi nous tentons de la dissimuler. Que reste-t-il alors de notre essence d'origine ?
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Dans un parti politique, ou dans une religion, chaque membre se fait sa propre politique, sa propre religion.
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Cette phrase me rendra célèbre (par la pretention qu'elle a de dire qu'elle me rendra celebre).
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Tout est inutile (même l'utilité), puisque notre destin reste le même : la mort. Cessons donc de chercher à être utiles.
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Il faut savoir que, lorsque l'on a pas confiance en son propre savoir, les autres personnes, excepté soi-même, n'ont pas toujours raison. Il ne faut donc pas jurer sur tout ce que l'on entend ou ce que l'on lit puisque personne ne possede la verité absolue (ainsi, il ne faut pas croire aveuglément en tout ce que j'ecris, y compris cette phrase, puisque moi non plus je n'ai peut-être pas raison).
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Tant que nous n'aurons pas tout exploité, il restera des choses à faire sur cette planète...
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Chaque être n'appartient qu'a lui-même, toute hiérarchie n'est donc que fictive.
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Quand on veut, on peut.
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Même a partir de rien, on peut faire tout.
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Lorsque l'on croit vraiment en quelque chose, celle ci peut se realiser, même si cette chose est totalement irrationelle.
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Nous provenons tous d'un tronc commun, ce sont nos cultures et nos environnements qui nous ont fait évoluer differement.
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"Nobody is perfect" and nothing is perfect too ; alors pourquoi cherchons nous la perfection ? Ainsi, dans de telles conditions initiales (c'est à dire, dans un monde sans perfection), nous pouvons, si nous le voulons, qualifier toute chose de parfaite, puisque la perfection n'existe pas.
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Personne n'est dieu ; enfin, pas encore...
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Le seul optimisme que nous puissions avoir, c'est l'espoir. (Phrase typiquement pessimiste)
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La prison, c'est le paradis des agoraphobes et des claustrophobes masochistes.
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L'on peut penser ou s'imaginer tout ce que l'on veut a propos de vous, cela n'a aucune importance du moment où vous, vous savez ce que vous êtes.
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Heureux celui qui ne s'est jamais posé de questions, qui n'a jamais entendu parler de Dieu et qui n'en entendra jamais parler.
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Nous avons du mal a concevoir à ce qu'il n'y ait rien apres la mort car nous sommes persuadés que notre pensée ira quelque part ou du moins sera toujours presente ; mais il faut se dire qu'avant notre naissance, nous n'etions rien, et nous ne pensions rien ; qu'est-ce qui empecherait qu'il en soit de meme apres la mort ?
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Notre volonté (ou notre mental) agit-elle sur le physique ?
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Je pense qu'il ne faut rien dogmatiser (pas meme mes propos) car, comme je l'ai deja dis, je suppose que personne n'a la verité absolue.
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Il ne peut pas exister d'artificiel, vu qu'à la base tout est naturel : nous ne sommes encore jamais parvenus à créer quelque chose à partir de rien. Eh oui, nous ne sommes encore jamais parvenus à etre de vrais createurs ; mais alors, qui a bien pu créer la matière première et les premières molécules ? Serait-ce ce qu'on appelle Dieu?
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Je pense que le fait que des gens croient en Dieu, cela fait qu'il existe puisqu'ils le conçoivent.
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Dieu existe dans la tête de ceux qui y croient.
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Si l'Amour existe vraiment, alors pourquoi les humains le prostituent-ils tant ?
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Si l'on reflechit aux religions polytheistes, on peut se rendre compte que chacun de leurs dieux n'est en fait qu'une personnification d'une des facettes du monde humain, et de la nature en général. Or, quelle est la difference entre les religions polytheistes et monotheistes ? C'est que, dans les religions monotheistes, on a tous les dieux condensés en un ; donc Dieu est une allegorie de la Nature. Or la Nature existe, donc Dieu existe.
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Athées, faites attention de ne pas faire de l'atheisme une religion qui chercherait à prouver la non-existence de Dieu ; car dans ce cas là, vous seriez autant dans le tort que celui que vous reprochez aux croyants.
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Et si l'Amour n'était qu'un frein à la copulation ?
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Les materialistes (et les athées en général) ont tres souvent tendance à s'imaginer Dieu comme un etre en chair et en os, mais il me semble que l'on arrivera jamais à prouver l'existence de Dieu si l'on s'attend à une explication scientifique, avec des molecules, des atomes, et tout ça... Je pense qu'il peut exister un monde mental qui serait inexplicable scientifiquement. (Ce monde mental pourrait-il agir sur le monde physique ? Qui sait... Mais en tout cas, ce serait dans ce monde qu'il faudrait chercher l'existence d'un Dieu) Mais pour prouver l'existence de ce monde mental, il faudrait sûrement l'admettre sans chercher à le démontrer, et ce monde mental designe la pensée et le subconscient.
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L'Amour est comme Dieu, il existe dans l'esprit de ceux qui y croient.
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Selon mon avis, je pense si l'Amour existe, alors, c'est sur, Dieu existe ! (Je ne fais aucun rapprochement entre ces deux notions là, c'est simplement que ce sont deux dogmes)
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Si l'on avait jamais parlé de l'Amour à un être humain, je ne pense pas que celui-ci aurait dit à la premiere creature du sexe opposé qu'il rencontre : "Je t'aime !", par instinct ; mais au contraire, je pense qu'il aurait plutot dit : "Je veux forniquer avec toi !"
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Je suis peut-être trop sceptique...
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L'homophilie est tout à fait concevable, du moment où l'on dit que l'Amour existe, car pourquoi les humains ne pourraient-ils tout aimer (une personne du sexe opposé, un animal, un bébé, un objet, de l'argent,etc...), et non une personne du même sexe ?
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Il ne faut pas avoir peur de parler de soi, et de penser à soi (il ne faut pas faire "Tous sauf Moi") ; mais il ne faut pas pour autant ne penser qu'à soi ("Moi sauf Tous"), il faut au contraire parvenir à faire "Tous dont Moi". (Ici, je peux donner l'impression de me contredire, car au debut de ce carnet, je disais que la seule solution pour la survie de l'humanité était que tout le monde opte soit pour "Tous sauf Moi", soit pour "Moi sauf Tous")
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Il ne faut pas croire que tout ce dont auquel je fais le reproche aux humains dans mes pensées, je ne le fasse pas ; au contraire, il m'arrive souvent que j'ecrive des pensées pour me critiquer moi meme et m'obliger à respecter des reproches que je fais aux humains (et que je ne respecte pas toujours d'ailleurs, me joignant aux humains dans leur beuverie).
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J'ai trop de principes, si bien que je me restreins beaucoup de choses, et que je m'aliène davantage que je me libère (comme je le voudrais).
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Dieu existe parce qu'il n'existe pas ; il existe parce qu'on en parle.
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On demontre l'existence de Dieu par le fait qu'on ne peut pas le demontrer.
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Et si un jour les humains parviennent à percer tous les mystères de l'Univers, que leur restera-t-il à faire ? Rien... A s'autodetruire... Alors ne nous hatons donc pas trop à vouloir satisfaire notre curiosité : soyons patients et gardons en encore un peu pour plus tard !
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La bisexualité est préférable à l'homosexualité car si tout le monde était homosexuel (ce qui n'est guère possible, mais faisons un effort d'imagination), ce serait la fin de l'humanité, car nous ne nous reproduirions plus, et cela renforcerait peut-etre le fossé entre les deux sexes.
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La polygamie est preferable à l'adultere, car au moins, celle ci est sincere ; mais les humains ont une vision de la fidelité tres differente de la mienne : supposons que ce que les humains appellent "Amour" existe ; pour moi, etre fidele, il ne s'agit pas de n'avoir qu'une seule femme, et de ne pas la tromper ; je pense que l'on peut avoir aussi bien un(e) conjoint(e), que mille conjoint(e)s, on leur sera fideles du moment où on l'(les) "aime", toujours autant que la premiere fois.
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Il n'y a pas de patrie, de nation, d'ethnie, de race, ni quoi que ce soit, il y a seulement des humains, un point c'est tout (je dirai meme des "Terriens", de façon plus globale). Tout le reste ne sont que divisions fictives, car les humains aiment à se trouver etrangers les uns des autres, et ils ont toujours besoin de se créer des ennemis.
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Je ne crois que ce que je vois (je suis peut-etre trop scientifique).
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Avis à nos amis Fascistes, qui considèrent que les personnes de couleur sont des "races sous-evoluées" : est-ce que lorsque vous vous exposez au soleil et que vous bronzez, cela veut-il dire que vous avez "sous-evolué" ?
Conclusion : amis Fascistes, cachez vous tous du soleil sinon, vous allez revenir à l'etat de primate !
P. S. : au cas où certains Fascistes n'aient pas une peau apte au bronzage, cela voudrait-dire que s'ils s'en prennent aux personnes de couleur, c'est que ce sont des frustrés...
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Message à tous les puritains, je vais vous apprendre une horrible nouvelle : il paraitrait que les gens sont nus sous leurs vetements ! Un conseil : cloitrez-vous chez vous tout seul pour ne pas rencontrer de personnes devergondées, et eviter de vous regarder dans les miroirs, afin que vous ne preniez pas compte que vous êtes nu(e) sous vos vêtements.
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Ce que nous reprochons aux fascistes, c'est l'intolerence, ne soyons donc pas aussi stupides qu'eux en créant un fascisme anti-fasciste : il s'agit seulement de leur montrer qu'ils sont dans le tort (d'ailleur, je pense que nombre d'entre eux sont conscients qu'ils sont dans le tort, leur but étant de plonger les autres dans le tort).
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Je m'adresse une fois de plus aux puritains, un communiqué urgent vient juste de me parvenir : on m'apprend à l'instant comme quoi les enfants naitraient nus ; c'est terrible ! Il s'agit maintenant d'interdire les naissances : nous finirons bien par nous debarrasser de ces atteintes aux bonnes moeurs !
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Lorsque nous souffrons, meme une petite soufrance, nous avons souvent du mal à nous rapeller quel effet cela fait de ne pas souffrir.
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Nous vivons sous une dictature perpetuelle, non pas exercée seulement par l'Etat, mais aussi et surtout par la societé...
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Si nous definissons Dieu comme une allegorie de l'Univers qui nous entoure, c'est à dire comme une figure de style, cela veut dire que les croyants ne sont en fait que des poetes.
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D'un coté, l'Eglise designe la fornication comme le "peché de chair", et d'un autre côte, elle preche à ce que nous ne pechions plus ; mais si nous ne pechions plus, ce serait alors l'Apocalypse car nous ne pourrions nous reproduire naturellement, or l'Eglise est defavorable à la reproduction dite "artificielle". Que de contradictions ! ! Comment veulent-ils alors que nous respections à la lettre leurs idées, tandis que celles-ci sont incompatibles ?
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La folie prédestine ma vie...
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Et si l'amour ne servait qu'à édulcorer et donner un aspect un peu plus bucolique à la fornication.
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De nos jours , le mot "dieu" a pris un sens nouveau : maintenant , Dieu sert également de repaire.
Par exemple , dans le domaine des nombres , nous avons désigné l'indénombrable par l'Infini. Eh bien , dans les autres domaines , nous avons défini l'indéfinissable par Dieu : pour le savoir , nous avons désigné l'omniscience par Dieu ; pour le pouvoir , nous avons défini l'omnipotence par Dieu , pour la longévité , nous avons défini l'immortalité par Dieu , etc...
En fait , nous avons fait de Dieu un idéal qui est la somme de tout ce que les humains ne pourront jamais faire.
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Je m'adresse ici à tous les gourous de l'athéisme : je consens et suis même d'accord avec vous que la religion n'est plus d'une grande utilité dans nos pays occidentaux , mais ce n'est pas une raison pour empêcher les croyants de croire : primo , ils ne vous ont rien fait de mal (vous n'êtes pas obligés d'avoir les mêmes croyances qu'eux et ils ne sont pas obligés d'avoir les mêmes opinions que les vôtres) ; secundo , la religion est chez certaines personnes une sorte de dernier espoir , l'unique chose qui les rattache à la vie, alors ne leur ôtez cet unique espoir (mais il ne faut pas non plus que certains profitent de la croyance de ces personnes pour les dépouiller de ce qu'ils ont et de leur liberté).
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Nous sommes des êtres : à l'intérieur de nous, se trouvent pleins d'autres micro-êtres (et à l'intérieur peut-être de ces micro-êtres se trouvent d'autres nano-êtres) ; mais cela veut-il dire pour autant que nous faisons partie des êtres se trouvant au sommet de cette hiérarchie, ou bien existe-t-il peut-être un ou plusieurs macro-être(s) et dans lesquels notre Univers se trouve ?
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Je ne connais rien à la vie, je n'ai aucune expérience, et pourtant, il m'arrive parfois de regarder le monde comme du passé, comme si tout cela ne m'était plus permis : terrible est cette sensation que d'avoir l'impression que votre vie est déjà finie, alors que vous êtes encore jeune et candide, et que vous allez mourir tout en n'ayant rien connu.
C'est pourquoi je me suis donné un but dans la vie ; celui de devenir célèbre : c'est la seule chose qui me retienne encore à la vie...
(Mais pourquoi me faire connaître alors que je n'ai peut-être rien d'intéressant à faire connaître ?)
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-
Que fais-tu, De Sabates ?
- J'essaie de concillier les humains afin qu'ils vivent en paix.
- Tu es fou ! Cela est impossible !
- Oui, je suis fou ; mais j'aurais tout de même essayé. Je n'ai
rien fait de mal...
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La vraie objectivité est très difficile à atteindre car elle doit prendre en compte non seulement des humains, mais également des autres êtres en tous genres, mais non seulement ceux de notre planète, mais aussi tous les autres qui sont susceptibles d'exister dans l'Univers, ainsi que ceux qui seraient susceptibles d'exister dans d'autres Univers possibles.
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Comment cela se fait-il que nous soyons conscient d'avoir un inconscient ?
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Mélangez-vous, reproduisez-vous entre individus de ces pseudo-groupes qui sont censés nous différencier, donnez naissances à des métisses ; comme ça, pour la génération suivante, tous les individus étant métissesn avec un peu de chance le racisme n'existera plus.
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Toute sorte de classification raciale, éthnique, politique, religieuse ou autre est fictive et erronée vu que nous sommes tous différents et qu'il n'y a pas 2 êtres identiques ; et pourtant, nous sommes tous unis par le fait que nous soyons tous des êtres vivants.
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L'Art a pour but de susciter en nous des émotions (même si ce sont des émotions qui peuvent être obtenues au quotidien) et il doit éveiller un ou plusieurs de nos sens.
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Remets en cause toutes tes actions, réfléchistoujours avant d'agir, vérifie sans cesse si ce que tu crois et pour lequel tu agis est basé sur des principes sûrs (et non absurdes comme pour le tabagisme ou le fascisme) ; peut-être est-ce cela le chemin de la sagesse ?
(Même si, pour ma part, je ne comprendrai jamais ma fascination pour la célébrité, étant conscient de son absurdité)
*
Bats-toi
jusqu'au bout ! Sache que tu peux toujours te battre jusqu'à la fin,
même contre la mort !
Meurs qui veut : c'est la souffrance qui tue ; c'est la volonté qui permet
d'y échapper...
*.
Pourra-t-on un jour laisser les gens rêver (même les adultes), car le rêve et la naïvité sont des contrées si confortables ? Cessez donc de briser les rêves de chacun en les bloquant avec la réalité !
Certes,
lorsqu'un seul être rêve, ce rêve est difficilement conciliable
avec la réalité (et encore !) ; mais savez-vous que si tout le
monde faisait le même rêve, celui-ci deviendrait alors une réalité
et que même la réalité, à l'origine, n'était
que le rêve de quelques personnes que celles-ci imposèrent à
tous ?
Sachez qu'avec de la vraie volonté et une foi absolue dans ce que l'on
croit, rien n'est impossible et le mot même ne devrait pas exister !
*
Il
faut toujours exploiter le maximum de nos capacités et savoir toujours
des choses accessibles à notre portée, dusse-t-on les inventer
!
Je pense que l'on peut être aveugle, sourd, manchot, cul de jatte ou avoir
tout autre handicap (ou plusieurs à la fois), il nous restera toujours
des choses à faire, et parfois même peut-être plus intéressantes
que celles que nous connaissons déjà, car elles proviennent de
sensations auxquelles nous ne faisons guère attention habituellement,
n'étant pas handicapés.
***
[Deuxième carnet]
Tout étant infini, toutes les notions que nous connaissons (le bien / le mal, le beau / le laid, le propre / le sale, le poli / l'impoli) ne sont en fait que des repères que nous avons fixés et qui peuvent varier selon les lieux, les temps, les sociétés, les individus...
*
Le jour où l'on comprendra que nous sommes tous différents individuellement et que à la fois nous sommes tous unis par le fait d'être humain, l'humanité aura fait un grand pas.
*
Nous
sommes dans une société et une époque qui ne croit plus
en rien car nous avons tout démystifié. Nous ne croyons plus que
dans les mythes du passé et il nous serait impossible de croire dans
un mythe d'aujourd'hui.
Nous sommes tous blasés et découragés : nous apssons notre
temps à regarder le passé et n'osons plus prendre des initiatives
comme si tout avait déjà été fait.
Mais alors qu'est-ce qu'auront à se mettre sous la dent les générations
à venir ? Nous nous [sommes] de plus en plus éparpillés
et désunis, si bien que nous n'osons plus agir.
*
Avant l'intelligence, il faut de la mémoire ; le strict minimum de mémoire pour retenir les repères communément fixés, ce n'est qu'à partir de ces repères fictifs qu'on peut commencer à établir des principes fictifs eux-aussi, vu qu'ils sont basés sur des repères instables.
*
Il est très difficile de faire une biographie complète, même une autobiographie ; car dans le cas de la biographie, l'on peut parfois donner des jugements sur une personne sans savoir ce qu'elle a éprouvé intérieurement vu que nous ne sommes pas dans sa tête, tandis que dans le cas de l'autobiographie, l'on est souvent trop subjectif et l'on ne sait pas toujours ce que les autres pensent de nous, ne pouvant pas savoir si nos actions étaient perçues extérieurement de la même façon que nous.
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Que tous ceux qui prétendent être pour le respect des autres et la vie en commun commencent par arrêter de fumer ! (Prisez donc !)
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Les Grecs proposaient comme être idéal l'androgyne, voilà un bel idéal ! Mais j'ai peut-être mieux à proposer : l'être asexué, idéal de la neutralité, même dans la guerre des sexes...
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Et
si notre idéal était l'omnipotence ? Voilà un idéal
peu accessible et qui pourrait s'avérer dangereux.
C'est par le fait que nous ne sommes pas omnipotents que nous avons dû
créer la vie en société pour s'entraînder, chacun
ayant ses propres tâches spécifiques.
Mais pour ceux qui n'aiment pas la vie en société ou être
dépendants, ou qui sont tout simplements curieux, qu'ils apprennent alors
à être du moins polyvalents !
(Grande est l'auto-satisfaction qu'apporte le fait de savoir faire plusieurs choses !)
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Je suis tellement persuadé de la logique de certaines de mes perfections que je ne puis pas concevoir que l'on pût me contredire. Même lorsque je me contredis moi-même, j'essaie toutefois de conserver une certaine logique.
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Nos repères communément admis ne peuvent être que fictivement objectifs car étant établis au sein de chaque société, ils sont forcément subjectifs : ne peut être vraiment bjectif que ce qui serait succeptible d'être approuvé par chaque être de l'Univers.
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Pour ma part, chaque fois que j'ai un doute sur un problème humain, je m'en réfère à la nature afin d'être le plus objectif possible, en essayant de ne pas tenir compte uniquement de la communauté humaine.
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La meilleure façon d'être objectif est de se taire.
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Pourquoi lorsque les gens sont malheureux ne font-ils pas l'effort de se rappeller qu'ils ont déjà eu, au moins une fois, des instants de bonheur ou d'insouciance (même éphémère) et de s'en contenter en se disant : "De quoi ai-je à me plaindre si j'ai déjà eu au moins une fois dans ma vie un instant de bonheur ?" ?
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Je n'arrive pas à conevoir comment certaines femmes peuvent-elles se sentir mal dans leur peau : c'est qu'elles ne connaissent pas le calvaire d'être un homme et d'avoir un sexe.
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Il faut toujours essayer d'être le plus lucide possible dans les pires moments, voire même le contraire : rire dans les moments les plus dramatiques et éclater en sanglots lorsque tout le monde rit.
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Pour chaque phénomène ou problème que j'étudie, j'essaie toujours de voir quelles sont les extrêmes, allant même jusqu'à l'absurde ou l'impossible.
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Il reste encore entre les "pseudo-nations une barrière importante qui est celle de la langue : peut-être que si nous l'enlevons parviendront-nous alors (avec beaucoup d'espoir et dans le meilleur des cas) à mettre fin au nationalisme progressivement...
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Je ne comprends pas comment certaines personnes se prétendent d'un côté révolutionnaires, disent qu'ils veulent que ça change et qu'ils vont tout changer, et prétendent aimer l'humanité, l'égalité et le rapprochement des peuples ; tandis que lorsqu'on leur demande de petits efforts à titre d'essai pouvant donner de grands résultats (comme apprendre l'Espéranto), ils refusent catégoriquement et se montrent extrêmement conservateurs et traditionnalistes, voire nationalistes.
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En général, je suis philanthrope dans la théorie ; tandis que dans la pratique, je me montre plutôt tolérant extérieurement, et intérieurement, je suis plutôt misanthrope.
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La philosophie, il ne faut pas l'appeler, elle vient tout seul !
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La philosophie, c'est mieux lorsque l'on ne sait pas ce que c'est.
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Pour certains, Dieu peut être soi ou une partie de soi...
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Pour philosopher, il faut savoir se mettre à distance, de soi et de la société, et essayer de voir les choses de la façon la plus simple afin de distinguer ce qui est absurde et illogique dans notre société de ce qui est fondé : l'on se rendra très vite compte que peu de choses sont fondées dans notre société occidentale.
Comment cela se fait-il que orsqu'un enfant débute dans l'art, il paierait pour faire connaître ses oeuvres ; tandis que plus tard, s'il est reconnu et classé comme "professionnel", on le paiera cette fois pour qu'ilmontre ses oeuvres ?
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Parmi tous les principes que j'ai reconnu comme absurdes dans notre société, je n'ai jamais compris pourquoi j'ai toujours été omnubilé par la célébrité...
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Ce n'est pas les fascistes qu'il faut combattre, c'est le fascisme.
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Pour en finir avec le fascisme, il faudrait tout d'abord commencer par arrêter d'entrer dans leur jeu : cessons de parler de nations, de pays, de races, d'étnies alors que toutes ces notions fictives n'existent pas.
D'autre part, si nous combattons le fascisme par les mêmes moyens que les fascistes utilisent, le combat n'en finira jamais :il s'agit d'être plus intelligent qu'eux en employant des moyens plus subtils et mieux fondés que les leurs...
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Il faut considérer les gens pour ce qu'ils sont et rester fidèle à soi-même : si l'on s'entend bien avec une personne ou qu'on a de l'admiration pour une personne et que l'on découvre par la suite que cette personne a des divergences politiques, religieuses ou autre avec nous, cela ne nous oblige pas à changer notre comportement envers cette personne ; inversement, si une personne a des divergences, quelles qu'elles soient, avec nous, cela ne nous prouve pas que cette personne est totalement intéressante ; car si l'on s'en tient là, on se rendra vite compte qu'il y a des divergences entre chacun d'entre nous.
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Pourquoi
essayons-nous toujours de classifier les gens selon une couleur : untel est
noir, untel est blanc... Mais ne savez-vous pas que parmi les couleurs, il existe
des millions de nuances ?
Dans ce cas, à partir de quelle candeur sera-t-on considéré
comme blanc et à quel stade de pigmentation nous considérera-t-on
comme noir ?
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Nous somme dans une société fort paradoxale (à cause de l'argent) : on préfère jeter ou détruire plutôt que donner !
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Je pense que même à partir de rien, on peut tout faire : on fait avec ce que l'on a sans avoir à réfréner ses projets, car l'impossible n'existe pas du moment où l'on a de la volonté.
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Tout est infini : voilà une phrase rasurantes pour certains, déroute pour d'autres... Mais si au bout il y avait une fin ? C'est dans l'éventualité de cette hypothèse que nous devons tout de même nous préparer.
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Plus on est éloigné de la société et moins l'on a de connaissance culturelle, plus l'on a de chance de créer des oeuvres originales.
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L'artiste agit parfois sans raison préconçue et quant au sens qui peut découler de ses oeuvres, il s'agit aors là de la psychanalyse. Mais il ne faut pasoublier néanmoins que l'artiste ne s'inspire pas toujours de lui-même dans ses oeuvres.
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Ô que de malheurs voyons nous lorsque nous essayons d'anticiper l'avenir ! Peut-être est-ce pour cela que nous nous replions tant sur le passé ?
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Comme révolution sociale, nous avons la révolution communiste (chacun assure la survie des autres) ; mais nous avons aussi la révolution individualiste (chacun assure sa propre survie, comme certains animaux, ainsi l'on démarre tous sur un pied d'égalité socialement et économiquement ; mais à partir de là, la société est toujours possible de se restructurer avec ses défauts et ses qualités).
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Je suis très pessimiste en ce qui concerne l'humanité et il n'y a qu'en écoutant certaines musiques qu'il m'arrive encore de croire en elle et en ce qu'ils appellent l'Amour.
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Imagine a world without money...
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La façon la plus objective, la plus riche, la plus personnelle et la moins limitée d'apprendre une activité est de retourner à l'état de nature comme si elle n'existait pas et de faire comme si on la découvrait soi-même par expérience et par hasards, tel ont dû le faire les inventeurs de chacune des découvertes que nous connaissons aujourd'hui, ainsi que ceux qui les ont perfectionnées.
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Cessons donc d'être fétichistes car c'est le fétichisme qui engendre en partie la plupart de nos tabous ! (J'entends par fétichisme le fait de donner un sens aux choses qui n'en ont pas)
Le fétichisme doit être considéré comme un jeu et non comme une réalité et chaque chose doit être considérée pour ce qu'elle est et non pour le sens qu'on lui a donné (il est abérrant que des gens répondent par la violence physique à des personnes qui les ont seulement insulté verbalement !) !
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Il ne faudrait pas catégoriser trop vite les gens car nous sommes si lunatiques que l'on ne peut nous classer.
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L'Art est comme un champ de bataille ouvert à toutes les expériences possibles : chacun y apporte son petit grain de sable ou son caillou, comme pour la Science, comme pour la vie...
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La Science, c'est peut-être parce qu'on y croit que ça marche ?
Si l'on considère la Science comme fiable, peut-être est-ce parce que tout le monde y croit ? Sûrement en serait-il de même d'autres choses, comme la religion, si tout le monde y croyait...
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Existe-t-il un système sans faille ? Le non-système lui-même est-il sans faille ?
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Une dictature nécessite au moins 2 individus. L'on ne peut chercher à commander qu'à partir du moment où l'on sait qu'il y aura d'autres êtres suscpetibles de vous obéir : si l'on envoyait chaque grands dictateurs et despotes sur une île déserte, sans aucun de leurs semblables ni animaux, nous les verrions vite se calmer et se plier aux lois de la nature...
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[Troisième carnet]
ANNEXE 1 : Tentative de classement des pensées par thèmes (inachevé)
RELIGION
Lorsque je parle de religion, je parle ici de toutes les religions (y compris les religions antiques et polythéistes); mais si je parle souvent de la religion chrétienne catholique, c'est parce que c'est celle que je connais le mieux. Je n'ose pas tellement me prononcer sur les autres religions car je ne les connais pas assez; toutefois, je pense que la plupart des choses que je dis peuvent s'appliquer à toutes les religions : ainsi, lorsque je parle de Dieu , on pourrait tout aussi bien l'appeler Yahvé, Allah, Bouddha, Jehovah...
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Heureux celui qui ne s'est jamais posé de questions, qui n'a jamais entendu parler de Dieu et qui n'en entendra jamais parler.
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Je donne ici la définition du vrai athée selon moi; véritable athéisme que je respecte et que j'envie.
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Les matérialistes ( et les athées en général ) ont trop souvent tendance à s'imaginer Dieu comme un être en chair et en os et qui serait constamment en train de nous regarder depuis là-haut , mais il me semble que l'on n'arrivera jamais à prouver l'existence de Dieu si l'on s'attend à une explication scientifique avec des molécules, des atomes et tout ça...
Je pense qu'il peut exister un monde mental qui serait inexplicable scientifiquement (ce monde mental pourrait-il agir sur le monde physique? qui sait...mais en tout cas , ce serait dans ce monde mental, et sûrement individuel, qu'il faudrait chercher l'existence d'un dieu).Mais pour prouver l'existence de ce monde mental , il faudrait probablement l'admettre sans chercher à le démontrer° et ce monde mental désigne la pensée et le subconscient.
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°Tel un dogme; mais si ce dogme s'averrerait faux , il pourrait nous mener dans le tord.
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De nos jours , le mot "dieu" a pris un sens nouveau : maintenant , Dieu sert également de repaire.
Par exemple , dans le domaine des nombres , nous avons désigné l'indénombrable par l'Infini. Eh bien , dans les autres domaines , nous avons défini l'indéfinissable par Dieu : pour le savoir , nous avons désigné l'omniscience par Dieu ; pour le pouvoir , nous avons défini l'omnipotence par Dieu , pour la longévité , nous avons défini l'immortalité par Dieu , etc...
En fait , nous avons fait de Dieu un idéal qui est la somme de tout ce que les humains ne pourront jamais faire.
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Je pense que le fait qu e des gens croient en Dieu , cela fait qu'il existe.
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Dieu existe dans la tête de ceux qui y croient.
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On démontre l'existence de Dieu par le fait que l'on ne peut pas le démontrer.
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Dieu existe parce qu'il n'existe pas ; il existe parce qu'on en parle.
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Ainsi , s'il n'existait pas [le concept de Dieu] , nous n'en parlerions pas.
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Athées , faites attention de ne pas faire de l'athéisme une religion° qui chercherait à prouver la non-existence de Dieu ; car dans ce cas-là , vous seriez autant dans le tort que celui que vous reprochez aux croyants.
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°J'insiste ici sur le côté incohérent d'une religion anti-religion
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Je parle ici d'un athéisme que je critique car je ne le considère pas comme crédible , contrairement au vrai atheisme de tout à l'heure.
Je m'adresse ici à tous les gourous de l'athéisme : je consens et suis même d'accord avec vous que la religion n'est plus d'une grande utilité dans nos pays occidentaux , mais ce n'est pas une raison pour empêcher les croyants de croire : primo , ils ne vous ont rien fait de mal ( vous n'êtes pas obligés d'avoir les mêmes croyances qu'eux et ils ne sont pas obligés d'avoir les mêms opinions que les vôtres); secundo , la religion est chez certaines personnes une sorte de dernier espoir , l'unique chose qui les rattache à la vie , alors ne leur ôtez cet unique espoir ( mais il ne faut pas non plus que certains profitent de la croyance de ces personnes pour les dépouiller de ce qu'ils ont et de leur liberté°).
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°Une religion ne doit pas être imposée ainsi qu'elle ne doit pas demander quelque chose en echange pour la pratiquer. Ni les athées , ni les autres croyants d'une religion , ne doivent empêcher un individu de pratiquer sa religion comme il l'entend ou de ne pas la pratiquer.
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ANNEXE 2 : Parole échapée de ma bouche et couchée sur le papier par mon ami Gaël Boulard lors de la typographie du premier carnet de pensées
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L'on peut penser. Oui, on peut.
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ANNEXE 3 : Essai d'un nouveau carnet de pensées, moins impersonnelles que les précédentes (inachevé)